Mamada no Jaga Maita
Dans le quartier de Mamada, à Oyama, on trouve une étrange fête transmettant la foi dans le dieu dragon baptisée « Mamada no Jaga Maita » (populairement connue sous le nom de « Festival du dieu serpent ») et classée comme bien culturel folklorique immatériel important du Japon. L'événement a lieu avant la plantation du riz pour prier les dieux et Bouddha pour des vents modérés ainsi que des récoltes abondantes et l'éradication des épidémies.
« Jaga Maita, Jaga Maita, Jaga Maita du 8 avril ! » Ces cris résonnent dans toute la ville le jour de l'événement. Il met en vedette des animaux à tête de dragon et à corps de serpent de 15 mètres de haut réalisés en bambou et en paille recouverts de feuilles de fougères qui défilent à travers la ville.
Les sept serpents de chaque district se rassemblent d'abord au sanctuaire de Mamada Hachimangu. Après la cérémonie du rassemblement et les rites de purification, les participants boivent à grandes gorgées l'eau de l'étang Benten avant de faire à nouveau le tour de la ville.
Ce festival avait lieu le 8 avril dans l'ancien calendrier lunaire du Japon mais comme les acteurs principaux de l'événement sont des écoliers ou des collégiens, il se déroule désormais le 5 mai (Journée des enfants) lorsque les écoles sont fermées.
Carte de localisation
Informations basiques
Adresse | 2330 Mamada, Oyama-shi, Tochigi-ken |
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Numéro de téléphone | 0285-22-9669 |
Période d'organisation | Le 5 mai chaque année |
Heures d'organisation | ■ Rassemblement des serpents : vers 11 h ■ Cérémonie des rites de purification et consommation de l'eau : vers 12 h |
Lieu du déroulement | Sanctuaire Mamada Hachimangu (2330 Mamada, Oyama-shi) |
Code de la carte | 74 062 489*52 |
Zone sud
La zone s’enorgueillit de bâtiments historiques et de rues au charme unique comme « l’école Ashikaga », connue comme la plus ancienne du Japon, ou « Kura-no-machi », où se dressent encore des bâtiments datant du milieu du XIXe siècle, époque où ce quartier d’entrepôts était une ville commerçante florissante. Au « parc floral d’Ashikaga », les 350 glycines qui fleurissent en une cascade de grappes au-dessus de la tête des visiteurs créent un univers féerique.